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Fr Mark's progressive Anglo-Catholic take on European Christianity

  • This is my collection of material about the current state of the churches in Europe. I am interested in looking at how they are dealing with the pressing issues of our time: the issues of gay people and women in ministry/ leadership are particularly pressing at the moment, as is the area of declining church attendance.

    I would like to see how Europe's traditional religious institutions are coping with the new Europe currently being forged, in which public opinion and ethical attitudes are becoming inceasingly pan-European, and are evidently presenting a series of strong challenges for the churches.

Italy – women priests

Posted by Fr Mark on May 28, 2010

Maria Vittoria Longhitano, lors de sa messe d’ordination, samedi à Rome. Crédits photo : REUTERS

Le Figaro reports on the ordination of a woman priest in the Old Catholic Church in Rome (the ordination actually took place in the Church of England’s All Saints’ Church). The Old Catholic ordaining bishop described her priesting as an act of courage breaking with ancient prejudices: the new priest herself said “Without the full participation of women, the Catholic Church, which regards itself as universal, is mutilated. The question which is raised is not “Why have we ordained a woman priest?” but rather “Why have we for so long been denied the joy of having one?””

From Le Figaro, 24.5.10:

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2010/05/23/01016-20100523ARTFIG00241-une-femme-a-ete-ordonnee-pretre-en-plein-c339ur-de-rome.php

Une femme a été ordonnée prêtre en plein cœur de Rome 

Maria Vittoria Longhitano a célébré dimanche sa première messe en l’église Jésus-de-Nazareth de Milan. La veille, cette Sicilienne de 35 ans, mariée et mère de deux enfants, avait été ordonnée prêtre en l’église anglicane All Saints Church, non loin de la place d’Espagne, en plein cœur de Rome. L’évêque Fritz-René Müller, de l’Union d’Utrecht, qui a présidé la cérémonie devant une centaine de fidèles, a présenté cette ordination comme «un acte de courage rompant avec des préjugés millénaires». 

Maria Vittoria, qui était auparavant diaconesse, appartient à la petite Église vétéro-catholique italienne, une branche dissidente de l’Église romaine. La Chiesa vetero-cattolica s’en est détachée en 1808 pour se rapprocher de l’Union d’Utrecht, elle-même liée étroitement à l’Église anglicane. 

Cette Église suit un dogme autonome, à mi-chemin entre le Vatican et la Réforme. Elle administre les sept sacrements de l’Église romaine, communie avec le pain et le vin, vénère la Vierge et les saints, mais ne reconnaît pas le dogme de l’infaillibilité pontificale. Maria Vittoria s’est jusqu’à présent consacrée aux malades et aux indigents. Dans son ordination, elle veut voir la preuve que l’Église «dispose désormais d’un soutien populaire pour accepter le sacerdoce des femmes» : «Sans la pleine participation des femmes, l’Église catholique, qui se veut universelle, est mutilée, dit-elle. La question qui se pose n’est pas : pourquoi avons-nous ordonné une femme prêtre ? Mais : pourquoi nous sommes-nous si longtemps privés de la joie d’en avoir une ?» 

Un «accroc inopportun à la tradition apostolique»  

 

À la différence de l’Église anglicane, qui a décidé en 1984 d’ouvrir la prêtrise aux femmes, le Saint-Siège continue de considérer leur ordination comme un «accroc inopportun à la tradition apostolique» et un «obstacle à la réconciliation des deux Églises». 

L’ordination de femmes est une pratique bien ancrée dans l’Église réformée. En 2005, le synode général de l’Église anglicane d’Angleterre avait accepté le principe de la nomination de femmes évêques. Et le 10 mai dernier, l’Église épiscopalienne de Los Angeles avait nommé évêque une homosexuelle de 56 ans, Mary Glasspool. 

C’est, en revanche, la première fois qu’une femme accède aux fonctions sacerdotales dans l’Église vétéro-catholique italienne. 

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